Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/141

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paix s’il lui fallait recommencer pareille guerre !

Des malles de linge, point encore déballées, notre installation étant encore récente, se trouvèrent en un instant vidées sur le parquet par des mains qu’on ne put pas prendre en flagrant délit. Des coups retentirent dans toute la demeure maudite aux oreilles des protecteurs venus à son secours, des cris et des ricanements éclatèrent autour d’eux sans que jamais ils purent savoir par qui et pourquoi ils étaient conspués.

Pas de caves, dans cette maison si spécialement hantée, où l’on aurait pu glisser les fils bons ou mauvais conducteurs d’une électricité dangereuse, pas de jardin trop touffu où peuvent se dissimuler d’adroits perturbateurs… Non. C’était le mystère prenant possession d’un décor bien moderne et y jouant le drame de la frayeur sans accessoire, sans mise en scène et ne s’adressant plus qu’à la seule mentalité de l’homme incrédule peut-être pour lui faire