Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/216

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mérite sera d’avoir toujours dit la vérité) par sa très mystérieuse psychologie. Je n’y ai pas encore compris grand’chose, sinon qu’il ne fait peut-être pas bon de me… plagier quand on veut vivre vieux.

En ce temps-là, je demeurais dans une petite rue de Paris assez tortueuse où la princesse Tola Dorian prétendait ne pas pouvoir « tourner » avec ses chevaux qu’elle conduisait elle-même quand elle venait me voir : « Votre quartier n’est pas « demeurable ! » prononçait-elle d’un accent un peu zézayant qui ne manquait pas de charme et qui avait séduit, ma foi, un farouche catholique : Léon Bloy, l’immortel auteur du « Désespéré ». On ne pouvait donc pas tourner dans ma rue, mais moi, je m’y trouvais à mon aise, aimant les maisons modestes, les voies tranquilles, aussi impénétrables que celles de la providence, et, surtout, à l’abri des invasions des « snobs ». Là j’écrivais et je recevais, cependant, un nombre