Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/36

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tant !) qui plaide coupable contre nous, les pauvres diables de fantaisistes mais qui ne vit pas sans nous parce qu’on ne vit pas sans le rêve, pur ou impur.

« Le parc du mystère » ? Ah ! que cela vous va bien ! Et que si j’étais un auteur moderne, comme vous, de quelle merveilleuse façon j’ordonnerais ce roman mystique et… comme ça ne prouverait rien. Citons, ici, une jolie phrase bourrue de Francisque Sarcey, critique du temps… jadis, à propos de moi : « Mais, oui, elle a du talent… mais qu’est-ce que ça prouve ? »

Moi, je suis tombée, vraiment, par la fenêtre que Verlaine a ouverte sur l’inconnu littéraire, j’étouffe d’une rage qui ne peut pas se sortir en phrases élégantes. Un peu plus, vous me feriez miauler comme la vieille panthère de Kipling : « Baghera », celle qui aime les « petits d’homme » jusqu’à ne pas les manger, redoutant sans doute de s’empoisonner de leurs