Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/38

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l’heure, prétendent les contraventions, en conduisant d’une main, vous connaissez, n’est-ce pas, ce mirage étrange de « la colonne de marbre » montant, entre les arbres réguliers d’une route, à perte de vue ? Et un jour on monte réellement sur l’obélisque de la forêt de Sénart, parce que le cent à l’heure, ça trompe… tout comme une femme !

Vous disiez, cher monsieur : « je crois en Dieu quand je le prie », mais, en y réfléchissant, il n’existerait alors que quand vous y pensez ? Et pourquoi, « ô petit d’homme », style Kipling, voulez-vous que je l’invente à mon tour ? Y croire n’est-il pas plus vain que d’essayer de le réduire à la suprême grandeur du néant ?

« Le parc du mystère » s’est donc ouvert pour vous, monsieur, aux deux battants d’une large grille de fer forgé, une grille monumentale (vous, quand vous forgez, vous faites toujours monumental, solide. Je n’en veux pour