vent guère, ajouta-t-il en matière de conclusion, mais je décroche le mois tout de même.
Il eut un haussement de cou pour surveiller le sommeil de la malade. Rien ne remuait sous les lis. Il offrit une des chaises à la jeune femme. Raoule serra autour d’elle son pardessus de loutre et s’assit avec une grande répugnance ; elle ne souriait plus.
— Madame désire… ? demanda le garçon, lâchant sa guirlande, pour fermer sa blouse, qui s’écartait beaucoup sur sa poitrine.
— On m’a donné, répondit Raoule, l’adresse de votre sœur en me la recommandant comme une véritable artiste. J’ai absolument besoin de m’entendre avec elle au sujet d’une toilette de bal. Ne pouvez-vous la réveiller ?
— Une toilette de bal ? oh ! madame, soyez tranquille, inutile de la réveiller. Je vous soignerai ça… Voyons, que vous faut-il ? des piquets, des cordons ou des motifs détachés ?…
Mal à l’aise, la jeune femme avait envie de s’en aller. Au hasard, elle prit une rose