Et j’ai tout bonnement couru jusqu’aux offices
Chercher la boîte au poivre ; et lui, pendant cela,
Est disparu.
Scène VIII.
Paix ! paix ! que l’on se taise là.
Eh ! grand Dieu !
Le voilà, ma foi, dans les gouttières.
Quelles gens êtes-vous ? Quelles sont vos affaires ?
Qui sont ces gens en robe ? Êtes-vous avocats ?
Çà, parlez.
Vous verrez qu’il va juger les chats.
Avez-vous eu le soin de voir mon secrétaire ?
Allez lui demander si je sais votre affaire.
Il faut bien que je l’aille arracher de ces lieux.
Sur votre prisonnier, huissier, ayez les yeux.
Ho, ho, monsieur !
Et suis-moi.
Scène IX.
Dépêchez, donnez votre requête.
Monsieur, sans votre aveu l’on me fait prisonnier.
Eh, mon Dieu ! j’aperçois monsieur dans son grenier.
Que fait-il là ?
Le champ vous est ouvert.
Monsieur, on m’injurie ; et je venais ici
Me plaindre à vous.
Monsieur, je viens me plaindre aussi.
Vous voyez devant vous mon adverse partie.
Parbleu ! je veux me mettre aussi de la partie.
Monsieur, je viens ici pour un petit exploit.
Eh ! messieurs, tour à tour exposons notre droit.
Son droit ? Tout ce qu’il dit sont autant d’impostures.
Qu’est-ce qu’on vous a fait ?
On m’a dit des injures.
Outre un soufflet, monsieur, que j’ai reçu plus qu’eux.
Monsieur, je suis cousin de l’un de vos neveux.
Monsieur, père Cordon vous dira mon affaire.
Monsieur, je suis bâtard de votre apothicaire.
Vos qualités ?
Je suis comtesse.
Huissier.
Messieurs…
Parlez toujours, je vous entends tous trois.
Monsieur…
Bon ! le voilà qui fausse compagnie.
Hélas !
Je n’ai pas eu le temps de lui dire deux mots.
Scène X.
Messieurs, voulez-vous bien nous laisser en repos ?
Monsieur, peut-on entrer ?
Non, monsieur, ou je meure.