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c’est-à-dire les lettres de M. d’Angers, et toute la quatrième, hormis les deux chapitres où est l’histoire de Théodoret, etc. [Il faut encore interroger là-dessus M. Nicole.]

M. Nicole a fait les trois volumes de la Perpétuité, hormis un chapitre dans la première partie, qu’y fourra M. Arnauld, et qui donna le plus de peine à défendre. M. Arnauld ne lut pas même le second volume ; il était occupé alors à faire des mémoires pour des évêques.

M. d’Aleth lui demanda un Rituel ; mais M. Arnauld n’étant pas assez préparé sur cette matière, M. Nicole persuada à M. d’Aleth de s’adresser à M. de Saint-Cyran[1], et de lui écrire pour cela une lettre pleine d’estime. M. de Saint-Cyran prit cette lettre pour une vocation, et fit le livre. M. Arnauld le revit avec M. Nicole, et adoucit plusieurs choses qui auraient paru excessives ; entre autres M. de Saint-Cyran avait écrit un peu librement sur l’abstinence de la viande pendant le carême, et prétendait que l’Église ne pouvait pas faire des règles qui obligeaient sous peine de péché mortel.

Le Nouveau Testament de Mons a été l’ouvrage de cinq personnes : M. de Sacy, M. Arnauld, M. Le Maitre, M. Nicole, et M. le duc de Luynes. M. de

  1. Martin de Barcos, neveu de Du Verger de Hauranne.