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Tous nos ports sont ouverts et pour elle et pour lui.
Qu’elle m’épargneroit de contrainte et d’ennui !
PHŒNIX.
Seigneur…
PYRRHUS.
Andromaque paroît.
Scène IV
PYRRHUS, ANDROMAQUE, CÉPHISE.
PYRRHUS.
Un espoir si charmant me seroit-il permis[1] ?
ANDROMAQUE.
Je passois jusqu’aux lieux où l’on garde mon fils[2] .
Puisqu’une fois le jour vous souffrez que je voie
Le seul bien qui me reste et d’Hector et de Troie,
J’allois, Seigneur, pleurer un moment avec lui :
Je ne l’ai point encore embrassé d’aujourd’hui.
PYRRHUS.
Ah ! Madame, les Grecs, si j’en crois leurs alarmes,
Vous donneront bientôt d’autres sujets de larmes.