Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/136

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ALEXANDRE,

��SCENE V. ALEXANDRE, TAXILE, CLÉOFILE*

Aj-ExANDRi d Taxile.

ôiicNEUR , eft-il donc vrai qu'une Reine aveuglée Vous préfère d'un Roi la valeur déréglée ? Mais ne le craignez point. Son Empire eft à vous. D'une ingrate , à ce prix , fléchifFcz le courroux. Maître de deu;îf Etats , arbitre des fîens mêmes , Allez, avec vos vœux, offrir trois diadèmes.

Taxile. Ah , c'en eft trop , Seigneur 1 prodiguez un peu moins...

Alex a n d k z^ Vous pourrez, à loiflr, rcconnoître mes foins. Ne lardez point. Allez où l'amour vous appelle ; Et couronnez vos feux d'une palme fî belle.

��SCENE VI

ALEXANDRE, CLÉOFILE,

Alexandre.

IVl ADAM€ , à fon amour je promets mon appui : Ne puis-je rien pour moi, quand je puis tout pour lui? Si prodigue envers lui àas fruits de la vidoire , N'en aurai-je pour moi qu'une llérile gloire ? Les fceprres, devant vous , ou rendus ou donnés ; De mes propres lauriers met amis couronnés ; Les biens que j'ai conquis répandus fur leurs têtes , Font voir que je foupire après d'autres conquêtes.

Je

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