Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/262

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i»i LES PLAIDEURS,

Chicaneau. Je le lirai bien.

i' I N r I M É. Je ne fuis pas méchant. J'en Ài fur moi copie.

Chicaneau.

Ah , Je trait eft touchant î Mais >£ ne fai* pourquoi , plus je vous envifagc. Et moins je me remets , Monlîeur, votre vifage. Je connois force Huiflîers.

J-' I N T I M É.

Informez-vous de moi 5' Je m'acquitte aflèz bien de mon petit emploi.

Chicaneau. Soit. Pour qui venez- vous ?

l' I N T I M É.

Pour une brave Dams, Monfieur , qui vous honore ; oc , de toute fon arac Voudroit que vous vinifiez , à ma fommation , Lui faire un petit mot de réparation. Chicaneau. De réparation? Je n'ai bleffé perfonne.

l' I N T I M É.

Je le crois; yous avez, Moniieur , l'amc trop bonne

Chicaneau. Que demandez-vous donc ?

l' I N T I M É.

Elle voudroit , Monfieu Que devant des témoins, vous lui fiflicz l'honneur De l'avouer pour fagc , & point extravagante.

Chicaneau. Parbleu , c'cft ma Comteiîè.

X' I N T I M É.

Elle eft votre fervani Chicaxeau. Je fuM fon ferviteur.

l' I N T I M É.

Vous êtes obligeant.

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