COMÉDIE, 1-41
Pour m©î , je ne fais point tant faire de façon , Pour dire qu'un mâtin vient de prendre un chapon. Tant y a qu'il n'eft rien que votre chien ne prenne. Qu'il a mange là-bas un bon chapon du Maine j Que la première fois que je l'y trouverai , Sonproces cft tout fait , & je l'aflouimerai.
L E A K D R E.
Belle condufion , & digne de l'cxordc I
PeTIÏ i Jl a V.
On l'entend bien toujours.Qui vendra mordre y morde.
D A K D 1 N.
Appeliez les témoins.
Le A N DR E.
C'eft bien dit , s'il Je peut. Les témoins font fort chers , ôc n'en a pas qui reut.
PiTiT Jean. •Nous en avons pourtant, &: qui fout fans reproche.
D A N n I N^ ■ Faites-Ici donc venir.
Petit Jean.
Je les ai dans ma poche ; Tenez, voilà la tête & les pieds du chapon j 'foyei-lcs, &: jugez.
l' I N T 1 H É. Je les rccufe.
D A N i> i K.
Bon!
'ourquoi les rccufcr >
L' I N T 1 M É.
Monfieur , ils font du Maine.
D A N D I N.
• eft vrai que du Mans il en vient par douzaine.
X.' I N T : M É.
cflîeurs...
D A N D I K.
5crcz-vous long. Avocat, dites-moi. Lii,
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