a4<f LE S P LAID EURS»
L' I N T I M É.
Je ne réponds de rien.
D A N D I N.
II eft de bonne foi. l' I N T I M Ê d'un ton finijfant en faujfet, Meffieurs , tout ce. qui peur étonner un coupable J Tout ce que les mortels ont de plus redoutable, Semble s'être aflcmblé contre nous par hazar. Je veux dire la brigue & l'éloquence. Car , D'un cote , le crédit du défunt m'épouvante , Et, de l'autre coté, l'éloquence éclatante De tnaître Petit Jean m'éblouit
D A N D I N.
Avocat , De votre ton vous-même adoucifTez l'éclat.
l' I N T I M É du heau ton. Oui-dà, j'en ai pludeurs. Mais quelque défiance. Que nous doive donner la fufdite éloquence , Et le fufdit crédit ; ce néanmoins , Meffieurs , L'ancre de vos bontés nous ralTure. D'ailleurs , Devant le grand Dandin l'innocence eft hardie. Oui , devant ce caton de bafïè Normandie , Ce folcii d'équité qui n'eft jamais terni , Viârix eaufa Diis^lacuit /jed vi^a Ç^tonî ,
Dandin. Vraiment , il plaide bicri,
x'I N T I M É.t
Sans craindre aucune chofr Je prends donc la parole , & je viens à ma caufe. Aiiftote , primo , péri politicon . . . Dit fort bien . , .
Dandin. Avocat , il s'agît d'un chapon» It non point d'Aiilîote &: de fa politique,
l' I N T I M H.
Oui , mais l'autorité du Péripatéciquc Prouveroit qire h bien ^: le mal . . .
�� �