Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/329

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TRAGÉDIE. xt9

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SCENE V.

JUNIE, NARCISSE.

JUNI E.

/\ H , cher Narcifle , cours au-devant de ton maître , Dis-lui ... Je fuis perdue^ &: je le vois paroître.

' ^ '

SCENE V L

rUNIE, BRITANNICUS, NARCISSE. Britannicus.

lVIadami, quel bonheur me rapproche de vous? ^uoi , je puis donc jouir d'un entretien fi doux , «lais parmi ce plaifîr, quel chagrin vous dévore ï iélas , puis-je cfpérer de vous revoir encore I 'aut-il que je dérobe , avec mille détours, Jn bonheur que vos yeux in'accordoient tous les jours ? iuclle nuit ! Quel réveil 1 Vos pleurs , votre préfcncc , l'ont point de ces cruels défaniié l'infolence ? Inc faifoit votre amant î QucJ démon envieux l'a rcfufe l'honneur de mourir à vos yeux ? Iélas, dans la frayeur dont vous étiez atteinte, l'avez-vous, en fecret, adreflc quelque plainte î la Princefïè , avez-vous daigné me fouhaitcr ? ongicz-vous aux douleurs que vous m'alliez coûter» ous ne me dites rien ? Quel accueil ! Quelle glace ! ft-cc ainfi que vos yeux confolent ma difgrace ? arlcz. Nous fommes fculs. Notre ennemi trompe , andis que je vous parle , cft ailleurs occupé, [énageons \t% raomens de cette hcurcufc abfcnce. Tome L N

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