Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/103

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TRAGÉDIE. Si

Et qui fait fi Joad ne veut point en Jeur place Subllituer l'enfant dont le ciel vous menace , Soit fon fils , ibit quelqu 'autre . . .

A T H A L I E.

Oui , vous m'ouvrez Us ytux^ Je commence à voir clair dans cet avis des cieux. Mais je veux de mon doute être débarrafTée. Un enfant efl: peu propre à trahir fa penfée. Souventd'un grand delfein un mot nous fait juger, Laiflez-moi , cher Mathan , le voir , l'interroger. Vous cependant , allez ; &, fans jetter d'allarines , A tous mes Tyriens faites prendre les armes.

��SCENE VIL

JOAS, JOSABET, ATHALIE , ZACHARIE i

ABNER, SALOMITH, DEUX LÉVITES,

LE CHŒUR, SUITE D'ATHALIE.

J G s A B E T aux deux Lévites.

v^ vous , fur ces enfatis Ci chers , fi précieux ; Miniftres du Seigneur , ayez toujours les yeux.

A B N ç R a Jofahet. PrinccfTe,. alTurez-vous , je ks prends fous ma garde.

A T H A L I E.

O ciel , plus j'examine , & plus je le regarde ! C'ell lui I D'horreur encor tous mes fens fom faifis,'

( mantrant Joas ) Epoufe de Joad , ell-ce là vôtre fils î

J o s A B E T.

Qui ? Lui > Madame î

A T H A L I E.

Lui ?

J o s A B E T.

( montrant Zacharie. ) Je ne fuis point fa raêrCi'

Voilà , mon fils.

Athalie à Joas, Et vous, quel efl donc votre père i

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