Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/226

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

tiS ŒUVRES

��SECONDE RÉPONSE.

Far M, BARBIER D^AUCOURT.

��Monsieur,

��Je ne fais fi l'auteur des Hcréjîes îmagînaïres jugera. X piopos de vous faire réponfc. Je connois des gens qui auroicnt fujet de fe plaindre, s'il le faiibir. Ils ont fouf- fcrt avec pa:icnce qu'on ait répondu à M. Defmarêts , & je ne m'en étonne pas ; un prophète mérite quelque préférence. Mais vous, Monficur, qui n'avez pas encore prophétifé , il y auroit de l'injuftice à vous traiter mieux qu'on ne les a traités. Pour moi qui ne fuis point de Port-Royal, &c qui n'ai de part à tout ceci qu'autant que j'y en veux prendre, je crois que , fans vous faire d'affaire avec le père du Bofc , ni avec M. de Marandé , vous puis dire un mot fur le fujct de votre lettre. J'efpère que cela ne fera pas inutile pour en faire connoître le prix. Le monde palTè quelquefois tropf légèrement fur les chofcs j il eft bon -de les lui faire re- marquer.

Vous avez grand foin , pour vous mettre bien dans J'efprit du lecteur , de l'avertir , avant toutes chofes , que vous ne prene[ point le parti de M. Defmarêts. C'eft i fort prudemment fait. Vous avez bien fenti qu'il n'y a point d'honneur à gagner. Il commence à être connu |r dans le monde , & vous favez ce qu'on en a dit en afîez 1 bon lieu. Mais , fans mentir , cette prudence ne dure f guère. Et comment peut-on dire dans les trois picmiè- t

�� �