Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/271

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DIVERSES, i6y

Le nonce Roberti difoit : Bijogna infarînarjl di eologîuj èfar unfondo dipolitica.

Le même nonce difoit à M. Tabbé le Tellier , de- 3Uis archevêque de Reims , qui lui foucenoit Tautoricc iu concile au-deii'us du Pape . Ou n'ayez qu'un bénér fice j ou croyei à Vautoi'ité du Pape.

M. rarchcvêque de Reims répondit à l'Evêque l'Autun, qui lui montroit un beau buftet d'argent, en ui difant qu'il étoit pour les pauvres : Vous pouviez eur en épargner la façon.

Quand il fut coadjuteur fous le titre de Naziance , [es R R. pères. ... lui vinrent demander fa protec- ion. Il leur dit : Je n'ai point de pouvoir à Reims ; mais d Naiiance , tant que vous voudrei.

On dit qu'à Strafbourg , quand le roi y fit fon en- rée , les députés des Suiffes l'étant venu voir , l'ar- hevêque de Reims, qui vit parmi eux l'évêque de 3âle , dit à fon voifin : C'eji quelque miférahle , appa- emment, que cet évêque. Comment, lui dit l'autre ^ il ï cent mille livres de rente. Oh, oh, dit l'archevêque , fefi donc un honnête homme , Se il lui fit mille careffes.

Mylord Roufiel, qui a eu depuis peu le cou coupé à Londres , en montant à l'cchaftaut donna fa montre au ninilhe qui l'exhortoit à la mort : Tene\, dit-il , voilà luifert à marquer le temps, je vais compter par l'éternité. Ce miniftre étoit M. Burnet.

Dikfeld a avoué à un Danois nommé M. Schell , ^ue ce Grandval qui fut exécuté en Hollande , pour ivoir voulu alTafliner le prince d'Orange , avoir dé- claré en mourant, que jamais le roi de France n'avoic

u connoiflance de fon defl'ein , & que s'étant même

/oulu adreflèr à M. de Louvois, celui-ci lui dit, que fi le roi favoit qu'il eût une pareille penfée , il le fcroic pendre.

On penfa commencer la guerre dès 1 66ë. Le roî en avoir fort envie ; mais il n'y avoir rien de prêt. Lorfqu'on la commença , l'artillerie n'étoit pas prête ; &: ce fut une des raifons qui fit qu'on s'arrêta d réparcc

�� �