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Page:Radcliffe - L’Italien (trad. Fournier), 1864.djvu/7

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C’est à l’église de San Lorenzo, à Naples, que le comte Vincenzo de Vivaldi vit pour la première fois Elena Rosalba. La douceur et le charme de la voix de la jeune fille, qui se mariait aux chants sacrés, attirèrent d’abord l’attention du jeune homme. Le visage d’Elena était couvert d’un voile ; mais une distinction rare et une grâce parfaite émanaient de toute sa personne. Curieux de contempler des traits dont l’expression devait répondre aux accents émus qu’il venait d’entendre, Vivaldi ne quitta pas la jeune fille du regard tout au long de l’office ; puis il la vit sortir de l’église en compagnie d’une femme âgée à qui elle donnait le bras, et qui paraissait être sa mère ou sa tante. Il se mit à les suivre ; mais elles marchaient assez vite, et il faillit les perdre de vue au détour de la rue de Tolède.