Page:Radiguet - Le Bal du comte d’Orgel, Grasset, 1924.djvu/136

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Quand le comte et la comtesse d’Orgel entrèrent dans le salon de Champigny, François fut aussi stupéfait que s’il ne les eût pas attendus. La présence de ses amis dans cette pièce qu’il connaissait depuis si longtemps le surprenait comme une apparition. Sa stupeur démonta un peu Anne d’Orgel. Mais ce qui l’intimida le plus, ce fut de se trouver en présence de cette jeune femme. Anne d’Orgel adorait conquérir de vieilles gens. En route pour Champigny il préparait sa conquête. Tant de jeunesse le dérouta.

François ressentit du trouble devant l’empressement fort naturel d’Anne. C’était la première fois qu’il voyait un homme auprès de sa mère.

Ce jour-là, Mme de Séryeuse était étonnante.

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