Anne se leva pour le voir.
— Il ne ressemble guère aux images habituelles de l’Impératrice Joséphine. Pourtant c’est elle, à quinze ans. Il fut exécuté par un Français de la Martinique et envoyé à Beauharnais pour lui faire connaître sa fiancée.
Au mot de Martinique, Mme d’Orgel avait levé la tête comme un chien qui entend son nom. Elle se dirigea vers la miniature.
— Elle était, dit Mme de Séryeuse, la tante à la mode de Bretagne de mon arrière-grand’mère, qui jeune fille était une Sanois comme la mère de Joséphine.
— Mais alors, s’écria Anne en se tournant vers François et Mahaut : vous êtes cousins !
Il s’amusait comme un fou de sa découverte.
Un silence de stupeur suivit cette affirmation. François ne savait pas grand’chose de la famille de Mahaut. Comme Mahaut ne répondait pas, Anne insista :