déjeuner bientôt, dit-il, comme s’il connaissait François de longue date. Après-demain, par exemple ?
Le surlendemain François de Séryeuse n’était pas libre.
— Demain alors !
Mme d’Orgel n’avait pas ouvert la bouche. L’empressement d’Anne, si peu dans son caractère à elle, lui semblait légitime. On le devait à Séryeuse après leur distraction.
François avait dit à Mme de Séryeuse qu’il serait de retour à Champigny pour déjeuner. Mais il lui parut impossible de ne pas répondre à la marque de confiance que lui donnait le comte d’Orgel en l’invitant comme un intime. Il accepta. Il ignorait le programme des Orgel. Leur vie mondaine ne commençait que l’après-midi ; ils déjeunaient toujours chez eux, la plupart du temps seuls. Aussi, n’étaient priées à déjeuner que les personnes envers lesquelles ils n’avaient pas de devoirs et que l’on voyait