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Golfe Arabique, où ils s’embarquerent pour passer en Égypte.

Cyrus fut surpris de trouver dans l’Égypte une nouvelle espece de beautés, qu’il n’avoit pas vû dans l’Arabie heureuse : Là tout étoit l’effet de la simple nature ; ici l’art avoit tout perfectionné.

[1] Il pleut rarement dans l’Égypte, mais le Nil l’arrose par ses debordemens reglés. Elle est traversée d’une infinité de canaux, qui portent par-tout la fécondité avec leurs eaux, qui unissent les villes entre elles, qui joignent la grande mer avec la mer rouge, & qui entretiennent par-là, le commerce au

  1. Tout ce qui est dit ici sur l’Égypte, est tiré de Diodore de Sicile, d’Herodote & de Strabon.