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qui veilloient sur eux, & à s’exposer avec courage aux punitions les plus séveres, s’ils n’avoient point l’adresse qu’on exigeoit d’eux.
Lycurgue avoit senti que les speculations subtiles & les rafinemens des sciences, ne servoient souvent qu’à gâter l’esprit, & qu’à corrompre le cœur, c’est pourquoi il en fit peu de cas ; on ne négligeoit pourtant rien pour réveiller dans les enfans, le goût de la pure raison, & pour donner de la force à leur jugement ; mais toutes les connoissances qui ne servoient point aux bonnes mœurs, étoient regardées comme des occupations inutiles, & dangereuses.
Les Spartiates croyoient que dans