Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/290

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afin que dans la chaleur du combat, la vûe de leur sang ne pût les effrayer, ni allarmer leurs compagnons.[1]

Tous marchoient au son des flûtes, la tête couronnée de fleurs, en chantant l’hymne du Castor. Leonidas ordonne, & tout d’un coup les troupes s’arrêtent. Au moindre signal de leurs Chefs, les différentes cohortes se rassemblent, se separent, s’entrelassent, s’étendent, doublent, redoublent, s’ouvrent, se reserrent, & se forment par plusieurs évolutions & conversions, en quarrés parfaits, en quarrés longs, en lozanges, en figures triangulaires pour ouvrir les rangs de l’ennemi.

  1. Remarque d’Elien.