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de impatience d’apprendre vos autres Loix.

La seconde source, dit Solon, de tous les maux d’Athénes, étoit la richesse excessive des uns, & la pauvreté extrême des autres. Cette inégalité affreuse dans un Gouvernement populaire, causoit des discordes éternelles. Pour remedier à ces desordres, je ne pouvois pas établir, comme on a fait à Sparte, la communauté des biens. Le génie des Athéniens qui les porte vers le luxe & les plaisirs, n’auroit jamais souffert cette égalité. Pour diminuer nos maux, je fis acquitter les dettes publiques, je commençai par remettre toutes les sommes qui m’étoient dûes ; j’affranchis mes Esclaves, & je ne vou-