Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/341

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lus plus qu’il fut permis d’emprunter en engageant sa liberté.

Jamais je n’ai gouté tant de plaisir qu’en soulageant les miserables : j’étois encore riche, mais je me trouvois pauvre, parceque je n’avois pas de quoi distribuer à tous les malheureux. J’établis à Athénes cette grande maxime, que les Citoyens d’une même République doivent sentir & plaindre les maux les uns des autres, comme membres d’un même corps.

La troisiéme source de nos maux étoit la multiplicité des Loix, marque aussi évidente de la corruption d’un État, que la diversité des remedes en est une des maladies du corps.

C’est encore ici où je ne pou-