Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/376

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Cyrus admira les grandes vûes politiques & morales du Poëme dramatique, & sentit en même temps que les principales regles de la Tragédie, ne sont point arbitraires, mais doivent être puisées dans la nature. Il crut ne pouvoir mieux remercier Solon de ses instructions, qu’en lui marquant l’impression qu’elles avoient fait sur lui.

Je vois à present, dit-il, que les Egyptiens ont grand tort de mépriser les Grecs & sur-tout vos Athéniens : Ils regardent vos graces, vos délicatesses, & vos tours ingénieux comme des pensées frivoles, des ornemens superflus, des gentilesses qui marquent toujours l’enfance de votre esprit, & la foi-