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Argumentation du texte altéré en PDD

Cyrus étoit souvent trop occupé de lui-même, & qu’il donnoit des marques d’une vanité naissante, qui pourroit obscurcir un jour ses grandes qualités. Elle tâcha de lui faire sentir la difformité de ce vice, en lui racontant la fable de Sozare Prince de l’ancien Empire d’Assyrie. Cette fable ressemble à celle du Narcisse des Grecs qui périt par le fol amour de lui-même. C’est ainsi que les Dieux punissent ; ils ne font que nous abandonner à nos passions ; nous voilà malheureux.

Elle lui peignit ensuite la beauté de ces vertus nobles, qui conduisent à l’Heroisme par le génereux oubli de soi-même. Elle lui raconta la fable d’Hermés Pre-