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— Oh ! dit-elle, je voudrais bien, mais je n’ai rien.
— Que oui, quelque chose que tu as.
Elle ouvrit les yeux tout grands.
— Quoi ? dit-elle.
— Oh ! dit-il, rien qu’un petit baiser.
Aline devint rouge et se recula. Julien répétait :
— Rien qu’un petit baiser, un tout petit, sur le bout du nez, pour rire.
— Oh ! alors non.
— Est-ce que tu sentiras seulement ? On n’a pas le temps de compter un que c’est fini.
— Oh ! non, dit-elle, je ne peux pas.
Elle savait bien que les baisers sont défendus. Celles qui se laissent embrasser, on se les montre entre filles en se poussant du coude. Et il y a encore le catéchisme, où on va pendant deux ans, à la maison