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les autres ; puis chacun retrouva la sienne, et ils entrèrent dans leurs maisons.
C’est ainsi que la vieille Catherine avait rencontré devant chez elle sa petite fille nommée Jeanne ; et elle s’est arrêtée tout à coup, puis elle fit encore un pas, elle s’est arrêtée de nouveau.
Elle n’osait pas y croire, après qu’elle l’avait perdue et une fois l’enfant dans l’autre vie l’avait quittée, — elle n’osait pas croire qu’elle pourrait jamais la retrouver, à cause que les malheurs vous rendent méfiants.
C’était dans une petite rue pavée montant sur le côté de la maison ; elle y était entrée par un bout, Jeanne par l’autre ; Catherine l’avait vue venir, elle ne bougeait plus.
Debout au bas de l’escalier de pierre