Page:Ramuz - Joie dans le ciel.djvu/94

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À cause de l’inquiétude continuelle où on vivait ; — d’où aussi ces retournements sans fin sur l’oreiller, ces malaises, ces mauvais rêves. Et toujours la peur quant à l’avenir, le regret quant au passé…

Tandis qu’il n’y a plus ni passé, ni avenir ; — il n’y a plus autour de nous qu’une grande immobilité de temps, comme quand on regarde toujours un même tranquille paysage.