Page:Ramuz - Les Signes parmi nous.djvu/82

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ment à votre rencontre, on la prend, on la jette par-dessus son épaule ; les rideaux de coutil tendus sont comme si on donnait des coups de crayon en travers ; encore ces cris là-bas, les chants repris, mais qui s’effacent ; puis les bâtiments eux-mêmes viennent à rien contre terre et y fondent, pareillement à un morceau de cire posé sur une plaque de tôle chauffée au feu.

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Seulement s’est levée encore cette autre plainte (ça n’en finit plus.)

Proche du lac, c’est une maison blanche, et un balcon devant est fait pour le bonheur.

Il venait s’y asseoir quand le soleil se couchait, il me prenait sur ses genoux ; laissez-moi, je vous dis, je veux qu’on me laisse seule.