Page:Rattazzi - Le piège aux maris, 1865.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le départ.

Comme la tristesse est plus triste à Paris qu’en province ! Comme, au milieu de la foule qui couvre les boulevards, l’homme malheureux souffre plus que parmi les rares passants de la petite ville ! Qu’un départ, dans une gare de chemin de fer, est plus pénible que dans un bureau de messagerie !

Une gare, c’est le temple de l’action. — A la porte, des files de voitures qu’on décharge ; à l’intérieur, des colis qu’on roule sur des voitures à bras ; des fadeurs, des portefaix,