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Page:Rattazzi - Le piège aux maris, 1865.djvu/52

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— La Bise ne m’inquiète pas, elle est travailleuse ; mais l’autre a besoin de bons conseils. Il faudrait en causer de temps en temps avec son aînée.

— Ça me regarde. Tiens ferme !

— Enfin, s’il y avait quelque chose de nouveau… à… la… forge ?…

— Compris ! qu’il dit, dit-il, comme dit cet autre !

— Si mademoiselle Antoinette….

— Tiens ferme ! Il faut que je tape !… Regarde un peu ! Par là !… bon !

— Fanfan ! mon vieux Fanfan ! c’est elle ! Vous, mademoiselle ! Vous, patron !

— Faut pas m’en vouloir, garçon ; — c’est ma fille qui l’a voulu.

— C’est-à-dire que vous vouliez venir seul, mon père.

— Pour ça, c’est vrai. — Or, mon cher enfant, voilà ce qui m’amène. Ce matin donc, comme tu sortais de la forge, je me suis dit :

— En route, on aime à savoir l’heure, pas vrai ? Pierre n’a pas de montre ; si je lui en achetais une. C’est un bon ouvrier, la bourgeoise ne dira rien. Pour lors, je suis allé te chercher une pas grand’chose qui vaille, mais c’est