Page:Rattazzi - Le piège aux maris, 1865.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La crémerie et le boudoir.

Pauvre Titi !

Nous ne dirions pas la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, si nous voulions faire croire qu’elle eut quitté sans émotion la marchande à la toilette. Son petit cœur battait bien fort ! Au moment de se laisser glisser sur une pente fatale, à l’heure décisive où l'honnète chrysalide allait se transformer en un malsain papillon de nuit, sa pensée et son regard se reportaient involontairement en arrière! Les souvenirs de l’existence laborieuse