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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/105

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des résultats possibles, la conviction de chacun se fera chaque jour plus éclairée et plus profonde.

Or, nous savons que l’organisation de l’œuvre, si admirablement définie dans chacune de ses parties par l’éminent fondateur des Instituts cantonaux, répondrait à tous les besoins du canton, par exemple, et qu’à côté du développement des intérêts matériels du pays, auxquels doivent se consacrer les hommes jeunes et instruits, il est laissé une large place aux manifestations artistiques, destinées à orner et à récréer l’esprit de façon agréable et reposante.

Mais il est évident que M. Léon Dujardin n’a pu avoir la prétention de vouloir faire entrer dans le cadre très approprié de son plan d’ensemble la totalité des éléments de nature à favoriser ce mouvement si désirable de la repopulation de nos campagnes. En travaillant à la renaissance de la vie rurale, qui présente tant de charmes lorsqu’elle est bien comprise, les Instituts cantonaux ouvrent la voie à l’initiative privée et suscitent l’intérêt du plus grand nombre. C’est donc à faire mieux connaître les mille précieux avantages de l’existence paisible des champs qu’il faut s’attacher avec ferveur, et c’est des efforts mutuels des amis de notre belle terre de France, c’est de leur persévérance dans l’accomplissement de l’œuvre commune que sortiront un jour, peu éloigné, ces fruits réconfortants si impatiemment attendus.

Nous adressons donc un chaleureux appel à notre jeunesse active et laborieuse pour une action désormais incessante et soutenue. Que nos admirables instituteurs et institutrices, que nos con-