respectivement en relief avec sa valeur propre, et donne, de la sorte, aux visiteurs l’impression d’un ensemble méthodique et rationnel.
Cette condition nous paraît constituer une nécessité dans l’aménagement d’un Musée cantonal, et nous la signalons à toutes les personnes qui se décideraient à tenter l’expérience. D’ailleurs, une telle exposition serait bien vite sans intérêt, c’est-à-dire qu’elle ne produirait aucun des excellents résultats attendus d’elle si l’on se contentait, par exemple, de montrer simplement au public, mélangées et sans choix, les différentes pièces ainsi réunies.
Tout au contraire, l’ordre et la clarté sont à recommander aux fondateurs. Et la chose n’est point de celles qui sont irréalisables. Que chacun des membres du Groupe que nous avons supposé prenne, suivant ses préférences particulières, telle partie du Musée, qu’il sera chargé de mener à bien. Son bon goût aidant et aussi une certaine intuition de l’organisation contribueront à faire de sa section un tout complet, attrayant, instructif.
La division du Musée en classes ou sections favorisera sa formation. Et à ce propos nous nous permettrons d’indiquer, dans ses grandes lignes, ce que pourrait être, à notre avis, le programme-type d’un Musée cantonal, et l’image qu’il représente ainsi à nos yeux.
À la base du projet général, et nous supposons l’œuvre enfin vulgarisée dans toute la France, il faut placer le principe de variété dans les moyens d’action. Nous voulons dire que dans cha-
