Aller au contenu

Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 132 —

conviction qu’il vous serait possible d’avoir votre part d’une pareille féconde activité.

Ce résultat, nous le prévoyons. Mais ce n’est pas à titre individuel que nous voulons agir. Il nous plaît davantage de convaincre un groupe de jeunes gens, et c’est à la collectivité que notre appel s’adresse.

Un moyen très attrayant s’offre à nous, bien capable de servir notre idée. Et c’est parce que nous le savons très curieusement réalisé dans une région de la France que nous voulons en tenter une plus large vulgarisation.

II

C’est à Remiremont (Vosges) qu’un homme de bien, M. Henri Petitdidier, qui prodigue depuis de longues années une très vive sollicitude à toutes les œuvres d’enseignement, a eu l’initiative de créer de toutes pièces, en 1890, un organisme bien de nature à favoriser au sein de la jeunesse la connaissance exacte des industries de sa région.

L’idée, très simple au fond, mais très ingénieuse et pratique, consistait à mettre sous les yeux des jeunes gens les matières premières servant à la fabrication d’une grande quantité de produits usuels, de leur montrer en même temps les diverses phases de transformation de ces matières premières, et enfin de réunir les objets complètement achevés.

À vrai dire, c’est là une des meilleures leçons de choses qui puisse être offerte à tous ceux qu’anime le désir de connaître, par le détail, les merveilleuses applications de la science dans l’in-