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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/137

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De temps à autre, M. Henri Petitdidier, qui travaille sans relâche à augmenter l’intérêt de son œuvre, adresse une circulaire à ses concitoyens propriétaires, directeurs d’établissements industriels dont il ne possède pas encore d’échantillon, et c’est bien rare, nous disait-il, si ses demandes restent sans réponses favorables.

La place nous manquerait sûrement si nous voulions donner la liste entière des collections qui constituent actuellement le Musée industriel de Remiremont. Nous tenons cependant à en donner une idée à nos lecteurs, et nous citerons au hasard de l’intéressant catalogue que nous possédons quelques-unes des spécialités réunies dans ce Musée original. On y voit donc représentées : l’industrie cotonnière, l’industrie lainière, celle de la soie, de la verrerie, de la tuilerie, la fabrication des pipes, la cordonnerie, les plumes métalliques, le caoutchouc, la peinture sur verre, l’industrie du crayon, la ganterie, les vitraux, les papiers peints, les boutons de nacre, les bouchons, les bougies et le savon, l’emploi de la cellulose, la fabrication du chocolat, celle des chapeaux de paille, etc., etc.

Voilà, très rapidement esquissée, une œuvre absolument intéressante qu’il serait vivement souhaitable de voir réalisée dans chacune des grandes régions de notre pays. L’exemple donné à Remiremont par M. Henri Petitdidier est digne d’être suivi, car il porte en lui des fruits précieux dont notre belle jeunesse instruite serait la première à profiter.

Nous signalons l’idée admirablement réalisée dans les Vosges à nos Associa-