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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/163

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prodigue ses meilleurs efforts, et son intention est d’étendre désormais son champ d’action. Le Comité directeur procède à la création de Comités cantonaux, qui, par leur propagande respective, augmentent sans cesse le développement de l’œuvre. Et c’est alors, d’année en année, la marche ascendante des précieux résultats acquis. Au 1er janvier 1896, le nombre des sociétaires dépasse 1 400. La Société possède alors 15 000 volumes ; son budget annuel se chiffre par 12 000 francs. Elle a fondé douze Bibliothèques cantonales, et elle rayonne sur trois arrondissements.

N’avions-nous pas raison de choisir pareil exemple, vivifié par le dévouement et l’ardeur démocratiques de quelques citoyens entièrement pénétrés de leur devoir civique ? Quelle plus belle énumération de services rendus à la cause de l’instruction du peuple que celle de ces magnifiques progrès, obtenus grâce à la persévérance dans une action utile, et grâce aussi à la confiance dans l’utilité du but poursuivi ! Le beau rêve longuement caressé de M. Léon Robelin est devenu, en quelques années, une admirable réalité, et aujourd’hui encore, grâce à ses efforts et à sa ténacité, sa belle œuvre est en plein rayonnement et en pleine prospérité.

Veut-on savoir quelle est l’étendue du vaste programme qu’elle s’est attachée à réaliser ? Écoutons encore M. Husson, l’un de ses dévoués vice-présidents, qui a fait l’historique de la Société.

« La Société d’encouragement à l’instruction en Seine-et-Oise a successivement fondé et établi : 1o des Bibliothèques circulantes et des Comités canto-