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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/164

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naux ; 2o des concours et des conférences de toute nature ; 3o un Bulletin officiel ; 4o des Cours professionnels ; 5o un Cabinet de physique ; 6o un Patronage d’apprentis ; 7o une Société de gymnastique, avec stand ; 8o des cours de dessin ; 9o des champs d’expériences agricoles ; 10o un petit Musée professionnel pour les travaux des apprentis ; 11o publication d’ouvrages d’instruction ; 12o une Cantine scolaire ; 13o deux distributions de prix annuelles, où plus de mille enfants sont récompensés par des livres, des médailles, des objets de travail et des livrets d’épargne ; 14o organisation de fêtes diverses, participation aux Congrès d’enseignement, récompenses aux instituteurs. »

Nous sommes là en présence d’un véritable organisme éducateur, dont l’influence est des plus heureuses pour la région où il se développe. Il est à souhaiter qu’une semblable initiative suscite de fervents imitateurs, qui trouveraient auprès des fondateurs de l’œuvre tous les renseignements désirables. Pourquoi chacun de nos départements ne pourrait-il pas s’enrichir d’une Société similaire, et entrevoit-on quelle puissance d’action, quelle méthode dans la direction générale des œuvres d’éducation populaire pourraient ensuite résulter de ces grandes organisations d’après l’école ?

Largement ouvertes aux bonnes volontés et au dévouement de tous, ces œuvres régionales seraient assurées, comme leur digne aînée de Seine-et-Oise, d’une entière réussite. Leur devise, qui, de Longjumeau, où elle a fait merveille, pourrait devenir le mot de