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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/210

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nistration de la Société. Ces cinq caravanes participent à une excursion d’une journée.

Nous voyons donc, d’un côté, M. André stimulant, de la meilleure façon, l’émulation au travail ; d’autre part, employant son œuvre à encourager, d’une manière assurément originale, l’obligation de l’assiduité chez l’élève.

Nos petits citoyens en herbe trouvent le procédé très juste ; chacune de leurs élections prouve qu’ils sont réellement capables de droiture et de jugement, et souvent aussi de désintéressement.

Veut-on connaître à présent les heureuses conséquences de la belle initiative de M. André ? Écoutons la juste consécration qu’en fit, le 31 juillet 1902, M. Édouard Petit, inspecteur général de l’Instruction publique, appelé à présider l’Assemblée générale de l’Œuvre : « Votre œuvre a cinq ans d’existence, M. l’Inspecteur primaire, elle a fait ses preuves. Elle a fait participer déjà mille fois cent onze enfants à son action. Elle a pu dépenser utilement plus de 20 000 francs. Elle a su grouper autour d’elle plus de deux mille amis et collaborateurs. Votre Œuvre a l’appui des Municipalités urbaine et rurales. Et c’est de cela surtout que je tiens à louer le président et ses collaborateurs, qui auront sûrement la joie de voir leur œuvre, de locale devenir nationale, et faire d’école en école le tour de France. »

À tous ces détails si instructifs, qui prouvent combien une idée vraiment généreuse et utile trouve toujours de sincères adeptes, ajoutons que l’Œuvre des voyages scolaires de Reims possède