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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/211

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un magnifique organe de propagande sous la forme d’un Bulletin trimestriel illustré.

Nous désirerions bien vivement que cette Revue, si coquettement éditée, fût réclamée en masse par nos instituteurs. Qu’ils s’adressent donc à M. André, et leur religion sera éclairée. Une vie active, féconde, entretient chaleureusement l’émulation et le dévouement au sein de la deuxième circonscription de Reims. Maîtres et enfants resserrent chaque jour davantage entre eux les liens d’une amitié toute cordiale autant que respectueuse.

C’est, en vérité, toute une révélation qu’ont opérée ainsi la clairvoyance intelligente du devoir civique et l’infatigable énergie de M. André. Il y a place autour de nous, il nous semble, pour l’organisation d’une œuvre semblable, qui, à notre avis, ne saurait mieux venir compléter cette autre admirable fondation, si attachante, des colonies scolaires de vacances.

Nous faisons donc appel aux cœurs généreux de nos vaillants instituteurs, ainsi qu’à la collaboration précieuse d’un grand nombre d’amis de l’école et de notre belle jeunesse. L’union de ces bonnes volontés amènera le résultat désiré, et ainsi sera solidement cimentée cette nouvelle pierre de l’édifice de l’éducation populaire, qui viendra affermir davantage la prépondérance de l’idée laïque.

C’est de ce projet en faveur de notre jeunesse laborieuse que nous nous entretiendrons en terminant cette étude. .