Aller au contenu

Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 218 —

réussi à la Fondation Belleville, et qui mérite d’être cité en exemple à une foule d’Associations d’enseignement populaire, on voit que le directeur de la section est en rapports directs avec son public fidèle. Il le suit avec intérêt, ne manque pas de lui recommander des livres, soutient avec lui de courtoises discussions et se rend compte, à l’occasion, par des résumés de ses conférences, de l’état d’esprit dans lequel l’auditeur assimile, pour ainsi dire, la nourriture intellectuelle qu’il vient rechercher au groupe.

Quarante auditeurs ont assidûment suivi les conférences du groupe philosophique, où M. Gillouin s’occupait des recherches historiques et des origines du socialisme français. Le succès de cette tentative a été tel que, désormais, la section prendra le nom de groupe de sociologie.

Les études littéraires proprement dites furent longues à retenir l’attention des auditeurs. Ce n’est qu’en 1903-1904, après s’être placés sur le terrain de notre actualité, que les directeurs du groupe, MM. Robert Siegfried et Robert de Beauplan, réussirent à fixer un chiffre moyen de soixante personnes, qui prirent goût aux études sur le roman et le théâtre contemporains.

Le groupe artistique existe depuis l’origine de la Fondation et a toujours eu pour lui un nombre sérieux de partisans fidèles et éclairés. En 1902-1903, MM. Laran et Hildenfinger avaient traité de l’histoire de l’architecture, et cette année ils ont abordé l’étude de la sculpture. Des projections lumineuses ont illustré toutes ces leçons, que sont ve-