d’échecs, d’autres tranquillement occupés à la lecture des journaux.
Outre ces distractions récréatives, nos soldats ont à leur disposition les rayons bien garnis d’une spacieuse bibliothèque.
C’est là vraiment du réconfort et de la joie pure pour tous. Une œuvre semblable doit grouper autour d’elle un grand nombre de bonnes volontés et s’attirer l’inépuisable générosité des grands cœurs. Au loin, maintenant, les visions hideuses du cabaret et de certains méprisables spectacles de la rue ! Faisons flamboyer au fronton de nos Foyers amicaux du soldat notre impérissable devise républicaine : « Liberté, Égalité, Fraternité », et disons à nos soldats, comme à Saint-Étienne : « Vous qui venez ici, soyez les bienvenus. Voici notre main, qu’elle s’unisse à la vôtre en signe de cordiale affection. Vous êtes ici chez des amis, vous êtes donc chez vous. Nous ne vous demandons qu’une chose, votre amitié. »
Nous verrons quelle fut la part d’encouragement, hautement favorable, donnée par l’autorité militaire supérieure à l’œuvre démocratique du Foyer amical du soldat.
II
Il est bien nécessaire de dire le cordial empressement des Associations d’anciens élèves à accueillir l’idée du Foyer amical du soldat. C’est là une des meilleures raisons à donner en faveur de cette continuité de la solidarité sociale, qui, dans une grande démocratie, doit être la caractéristique du devoir civique.
Il faut répéter bien haut, aujourd’hui,
