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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/255

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généralité, nos anciens des Petites A n’avaient pas songé suffisamment à introduire dans leurs conventions amicales certains éléments utiles à côté de leurs récréations sportives ou de leurs distractions intellectuelles.

Quelques inquiétudes qu’il est bon de faire connaître aussi se sont fait jour à propos, quant à l’avenir de nos Sociétés d’après l’école, et des regrets très fondés ont été exprimés de ne point voir plus souvent de si nombreuses et précieuses ressources de bonne volonté et d’union employées pour une large part à compléter d’autres œuvres touchant, par exemple, de plus près nos écoliers.

Ces bienfaisantes critiques, ou plutôt d’aussi sages conseils venant d’amis profondément épris de l’école et de notre belle jeunesse, se produisirent bien à point ces temps derniers. L’évidence même du danger ou seulement des regrettables lacunes qu’elles signalaient dans l’œuvre post-scolaire suffit à provoquer rapidement comme une salutaire émulation dans le monde de l’éducation populaire.

Et sous l’influence d’avis bien désintéressés, dictés avant tout par le souci de voir se développer dans un sens de plus en plus social l’œuvre si admirablement commencée, des initiatives nouvelles se firent jour et donnèrent naissance à des projets intéressants.

En effet, puisque vraiment nos Associations post-scolaires sont florissantes par leur nombre et déjà même par le chiffre de leurs ressources pécuniaires, puisqu’elles s’imposent aux plus dignes encouragements dans leur désir — bien