légitime de parfaire l’éducation morale du citoyen, pourquoi ne les verrions-nous pas augmenter volontairement leur précieuse influence et la renforcer d’éléments susceptibles d’accentuer leur but utile et la raison d’être de leur existence ?
Un mouvement significatif se dessine donc à cette heure en faveur de la collaboration plus productive en conséquences heureuses, de l’école et de son lendemain. Nos enfants, ceux surtout à qui la nature n’a point prodigué les avantages que donne l’aisance familiale, ni la douceur empressée des soins des parents, pourront bientôt recueillir les fruits de ses généreuses pensées.
L’ébauche même de quelques projets laisse augurer qu’il sera fait beaucoup de bien, matériel et moral, à nos petits de l’école par l’intermédiaire de leurs aînés amicalement groupés et ardemment désireux de leur vouer aide et protection fraternelles.
Très attentivement, et selon le vœu souvent exprimé par les légions d’amis qu’ils comptent en France, nos jeunes gens, membres d’Associations post-scolaires, pourront s’enquérir maintenant des besoins réels de leurs cadets, et bien vive sera leur joie de pouvoir suivre avec intérêt les progrès bienfaisants de cette collaboration généreuse, qui saura se manifester sous la forme la plus cordiale, la plus éclairée et la plus féconde.
Nous examinerons les divers objets de cette touchante sollicitude, et nous fixerons dans quel sens pourra s’exercer ce rôle important et tout inattendu de nos futurs Comités de vigilance sco-
