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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/261

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instruite dont les facultés de travail et de bonne volonté ne peuvent trouver ici leur emploi fructueux.

L’action raisonnée, persévérante, du Comité se donne libre cours parmi nos nombreuses et florissantes Associations du lendemain de l’école. Suivant la remarque si justement clairvoyante de M. Édouard Petit, inspecteur général de l’instruction publique, toutes ces œuvres si fécondes d’après l’école constituent véritablement un terrain éminemment favorable au développement de l’idée coloniale. Le moment est venu d’utiliser de si précieuses ressources d’énergie et de labeur au profit de la prospérité générale du pays et de son influence dans le monde.

Un programme d’action, complet, a été élaboré par nous, et il sera réalisé dans la plus large mesure possible : conférences publiques par de nombreuses personnalités coloniales en vue ; causeries familières spécialement réservées aux Associations post-scolaires ; récompenses annuelles aux élèves des écoles primaires qui se seront distingués dans l’étude de la géographie coloniale ; vulgarisation d’ouvrages, brochures, atlas, gravures, photographies, relatifs aux sujets coloniaux.

Nous avons la conviction que cette propagande, qui saura toujours garder son caractère exclusivement élémentaire, populaire, pourra aider à répandre parmi la jeunesse le désir de la vie coloniale. Nos efforts tendront spécialement à faire ressortir combien il y a de ressources précieuses dans le magnifique empire colonial français, pour le travail obstiné, intelligent, di-