Doumer ont toute l’autorité nécessaire pour nous servir de base d’action dans l’œuvre que nous voulons mener à bien. Autant de haute bienveillance et de précieuse sollicitude qui viennent de leur être témoignées seront pour les fondateurs du Groupe colonial post-scolaire de Bordeaux le stimulant le plus actif, et nous renouvelons, à cette occasion, à M. Paul Doumer l’expression de notre profonde gratitude pour tout le bien qu’il a déjà fait à l’œuvre naissante.
Les Instituts cantonaux.
Nécessité d’une organisation cantonale post-scolaire.
I
À notre avis, la solution de cette grosse question est de sérieuse actualité, nous dirons même qu’elle s’imposera bientôt comme nécessaire à tous les amis de l’œuvre du lendemain de l’école. Il ne faut pas laisser ignorer, en effet, qu’en face de nos belles fondations post-scolaires, toutes inspirées de l’idée laïque, et qui ont pour seul principe l’affranchissement moral du citoyen, il s’élève, assez rapidement, un autre édifice au couronnement duquel travaillent sans relâche ceux-là mêmes qui niaient au début de notre action, en 1894, l’importance et l’avenir de notre œuvre de longue régénération sociale.
« Feu de paille », disait-on alors, de-
