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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/268

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foyer de rayonnement, toutes celles qui, de moindre importance, viendraient prendre contact avec elle, y puiser les renseignements et les conseils, en même temps que la notion d’une direction, extrêmement profitables à leur développement propre ?

De ce désir germa l’idée des Instituts cantonaux, qui s’assignaient pour but de rassembler au canton, en une association largement ouverte aux bonnes volontés et aux dévouements, tous ceux des citoyens qui, sincèrement épris de leurs devoirs civiques, voudraient s’imposer la noble tâche de répandre autour d’eux, pour le bien du peuple, leurs dons d’intelligence, de savoir et de générosité.

L’Institut cantonal, attirant à lui tout ce que la région compte de compétences et d’aptitudes, et complété surtout par l’adhésion des Patronages, Amicales et Mutuelles scolaires se développant autour de lui, constituerait, à vrai dire, une véritable petite Fédération des amis de l’école.

À cette union des œuvres laïques du canton viendraient rapidement s’inscrire tous ceux que M. Léon Dujardin appelle si bien « les hommes de bonne volonté, les braves gens », et l’on verrait, avec quelle satisfaction ! se couvrir les listes de ces noms qui comprendraient, sans nul doute, le juge de paix et son greffier, les employés des Contributions, les agents des Ponts et Chaussées, le notaire, le docteur, le pharmacien, le vétérinaire, l’huissier, et aussi d’anciens fonctionnaires, des militaires retraités, etc., etc.

Et voici quel était, dans ses grandes