lignes, le plan général de l’Institut cantonal, préconisé par M. Léon Dujardin, divisé en cinq sections :
1o Bibliothèque, salle de lecture. — Organisation, au profit de toutes les communes affiliées, d’un service de roulement de livres ;
2o Archives historiques cantonales. — L’importance de cette section est incontestable, car elle permettrait de rassembler tous les éléments de la vie passée dans la région. (Nous reviendrons plus tard sur cette idée, qui mérite une étude particulière) ;
3o Musée cantonal. — Centralisation d’un matériel à projections et service de prêts de vues aux communes ;
4o Cours publics, conférences, lectures. — M. Léon Dujardin posait là la base essentielle du mouvement post- scolaire ;
5o Exposition publique scolaire, industrielle, commerciale, agricole et artistique. — Les éléments ne manqueraient pas dans la région pour assurer le succès de semblable initiative.
Ajoutons que l’œuvre de M. Léon Dujardin se complétait fort heureusement par la constitution des Instituts cantonaux en Instituts départementaux, et la série des Instituts départementaux se reliant directement à l’Institut de France au moyen d’un Bulletin de propagande.
Telle était, succinctement présentée, l’idée de M. Léon Dujardin. Il faut exprimer le regret de ne l’avoir point vue encore réalisée suivant le vœu fervent de son protagoniste.
En examinant l’état actuel du mouvement post-scolaire, nous rechercherons les moyens de provoquer un courant
